ISBN 978-2-923338-85-9
avril 2015
25.00 $
Le passage de la Grande Noirceur à la Révolution tranquille aura aussi été une transition entre le nationalisme traditionnel et un nationalisme moderne duquel s’est réclamé le PQ au moment de sa fondation. Lors des campagnes électorales de 2012 et 2014, pourtant, le parti puise abondamment dans des registres plus traditionalistes, conservateurs et populistes, peut-être pour mettre derrière lui la cuisante défaite de 2007 en s’efforçant de reprendre les comtés perdus alors au profit de l’ADQ. La stratégie semble prometteuse : de nombreuses formations politiques – généralement de droite ou d’extrême droite – dans les démocraties occidentales l’ont adoptée avec succès depuis quelques années, tandis que la supposée crise des accommodements raisonnables a préparé le terrain en exacerbant les angoisses identitaires.
Comment ce repositionnement a-t-il pu mener le PQ à une telle déroute ? Est-ce parce qu’elle allait trop à l’encontre de l’essence même du parti que la greffe du nationalisme traditionnel n’a pas voulu prendre ? Philippe Bernier Arcand revisite l’histoire du parti fondé par René Lévesque pour montrer qu’une formation politique peut évoluer, se moderniser, se réformer même, mais que peu importe ses allégeances, il est suicidaire de miser sur une stratégie qui va à l’encontre des valeurs fondamentales qu’elle incarne.
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